Biographie

LIMAN peint, recherche, expérimente depuis plus de 60 ans.
Il voue depuis l’enfance une passion pour la peinture. Une rencontre à l’age de dix ans avec le peintre Joseph Frégier confirmera cette évidence, il sera peintre ! Il peint alors seul sur du carton et du papier épais de récupération avec de la gouache. Ensuite avec de la peinture pour bâtiment. Avec son premier argent, il achète des tubes de peinture à l’huile et des toiles. A quatorze ans il réalise sa première grande toile, surprenante de vivacité et de maturité, un mélange de collages et de peinture.

Il fait ensuite des études aux Beaux Arts de Marseille Luminy, où il apprend la peinture, la sculpture et les techniques du métal.
Il complétera sa formation par des sessions d’apprentissage dans les ateliers des peintres Georges Briata, Fernand Negre, Yvan Daumas. Et du sculpteur César.

Il fait sa première grande exposition à Marseille en 1976 à la galerie Le Solstice, parrainé par l’expert en peinture Léon Emile Lacroix. Accueil exceptionnel du public et des critiques. Il travaille beaucoup et enchaine les expositions de peintures, des installations, des travaux en volumes, en métal, en bois et divers materiaux, mais aussi des créations
photographiques comme en témoignent les expositions « brumes de ventre » et « songes d’indien ».

• De 1975 à 1985 travail sur le thème du galet, de l’oeuf, de la génétique.
• De 1986 à 1987 travail exclusivement à partir du corps et uniquement en bleu et vert.
• De 1987 à 1988 boîtes bas-reliefs avec des éléments de bois, de pierres pris dans des mortiers de ciment puis peints.
• De 1989 à 1995 productions autour de la trace, celle des civilisations passées, avec introduction de signes, d’écritures, en lien avec les propres traces de l’artiste.
• De 1995 à 2000 seule la « matière » déjà présente au début de l’oeuvre se développe
  sur des grands formats, des diptyques, triptyques et plus.
• A partir de 2001 LIMAN conforte son œuvre abstraite au travers de grandes toiles, sans concession, où explosent les couleurs, avec une présence forte du rouge. Une véritable écriture se met en place ce qui permet à l’artiste de décliner ses émotions. Ces deux dernières années, le rouge a complètement disparu pour laisser la place au noir, à un nouvel univers. La démarche de peinture est encore plus gestuelle, plus pulsionnelle, les pinceaux plus gros ou remplacés par d’autres outils, la couleur est aussi jetée, projetée…

En parallèle de ses démarches de création, LIMAN a un besoin essentiel de transmettre, d’aider les personnes à se révéler. A ce titre il anime des d’ateliers de création dans des associations, des maisons de quartier, des centres culturels… A la quarantaine il entreprend une formation d’art-thérapeute et depuis il intervient dans des institutions auprès de tous les publics, et se spécialise en gérontologie.

LIMAN est de chair et de couleur, de sang et de lueur, d’éclat et de vigueur.